Quand on est issue d’une même fratrie, on ne fait pas que s’aimer. Il est même récurrent qu’entre frères et sœurs naisse une certaine rivalité dès les plus jeunes âges, ce qui peut inquiéter les parents. Quand celle-ci n’est pas maîtrisée, différents problèmes peuvent surgir au niveau de la vie familiale. Il est donc nécessaire de faire attention à ce que les conflits ne soient pas trop poussés.
Les causes de la rivalité
La rivalité entre frères et sœurs naît souvent avec le cadet des deux, surtout s’il y a moins de trois ans entre les deux. L’aîné qui a eu l’habitude d’être le centre de l’affection de ses parents se sent alors comme rejeté. Il pense que le nouveau venu lui a dérobé l’attention et l’amour de ses parents : il a pris son petit lit, ses jouets, ses vêtements, etc. Il rejette alors toute la responsabilité sur son cadet et essaie de récupérer son bien en tentant d’être plus important que celui-ci. La réaction de l’autre est généralement réciproque car lui aussi veut être le préféré des parents.
Les risques liés à la rivalité
Une rivalité entre frères et sœurs est un fait qui oblige chacun à se mettre en valeur. Si elle est maîtrisée à temps, il n’y a pas d’énormes risques. Par contre, si aucune mesure n’est prise, la rivalité risque de se transformer en une véritable haine qui ne pourra plus être balayée. Dans certains cas, le conflit peut même resurgir après des années, si bien que certains frères et sœurs ne se contactent plus à l’âge adulte, provoquant une véritable déchirure au sein de la famille.
Les limites de la rivalité
Généralement, une rivalité fraternelle se dissipe vers le début de l’adolescence où les deux commencent à se comprendre et s’entre-protéger. Mais si cette rivalité est trop intense, elle se poursuit bien au-delà. Lorsque l’un des enfants commence à se sentir réellement rejeté parce qu’il y a favoritisme de la part des parents, la situation devient grave. Aussi, quand l’enfant manifeste des réactions excessives même quand on semble le favoriser lui-même, il est nécessaire de trouver une entente entre les deux. Il est du devoir des parents de se placer en tant que médiateur pour aider les enfants à trouver eux-mêmes la solution à leurs problèmes, mais surtout pas se placer en tant qu’arbitre et donner des jugements qui seront toujours mal interprétés.